Master Ingénierie de la Santé, parcours-type Innovations en Thérapeutique et Diagnostic
Les droits d’inscription aux diplômes nationaux sont fixés annuellement par arrêté ministériel. Consultez le détail.
Les objectifs de la formation sont de faire acquérir un ensemble cohérent de connaissances en technologies et nanotechnologies appliquées à la santé, dans les domaines des sciences du médicament, du diagnostic, de la thérapie cellulaire et de l’ingénierie cellulaire et tissulaire associée à la conception de biomatériaux à visée prothétique. Les métiers visés concernent ceux d’ingénieurs d’étude et de recherche, d’ingénieurs en management, en R&D industrielle, d’Attaché de Recherche Clinique. Au travers de travaux en groupes et en projets, les objectifs pédagogiques sont également de permettre aux étudiants de développer leurs capacités d’autonomie, d’intégration, d’organisation et de communication. Les compétences développées en formation par et pour la recherche doivent permettre aux étudiants de, respectivement, résoudre des problèmes complexes, notamment en vue d’une insertion professionnelle immédiate après le master, et faciliter leur engagement dans les métiers de la recherche.
L’offre de formation du Master IS est conçue et structurée sur une logique d’acquisition de compétences en lien avec les objectifs d’insertion professionnelle identifiés.
Le programme pédagogique est pluridisciplinaire et offre une formation très appliquée afin de permettre aux étudiants de faire les liens entre la théorie et la pratique professionnelle (mises en situation, études de cas, gestion de projet et stages).
Au moins deux grandes activités intégratrices sont prévues en fin de formation, dans le cadre (cf. descriptif cadre 7) :
- de l’UE902 (Projets Tutorés et Travaux Encadrés) en S9, où l’étudiant doit mobiliser les savoirs et savoir-faire acquis et les ressources appropriées afin de résoudre, en groupe, un problème complexe pluri- ou inter-disciplinaire issu de la réalité (entreprise, laboratoire ou milieu médical) ;
- et de l’UE1000 (Stage de fin d’études) en S10, où l’étudiant doit exercer seul ses compétences dans l’environnement professionnel.
Dans les deux situations, les résultats produits par les étudiants sont évalués à l’écrit (dossier) et à l’oral (présentation) par un jury pluridisciplinaire
Le PT ITD offre une formation pluridisciplinaire à travers l’application des sciences pour l’ingénieur (physico-chimie, imagerie, biomécanique et de bioinformatique) dans les disciplines des sciences de la santé (biochimie, biologie, pharmacologie, toxicologie). Il permet d’acquérir la connaissance des dernières avancées fondamentales et cliniques des nouvelles stratégies de diagnostic par la recherche de nouveaux biomarqueurs et des thérapeutiques innovantes dans le domaine de la bioingéniérie cellulaire et tissulaire. Les grandes pathologies chroniques au cœur des projets de recherche fondamentale et clinique actuellement développés seront abordées : cancers, maladies associées au vieillissement, pathologies articulaires et cardiovasculaires, maladies infectieuses et d’origine génétique…
L’objectif du PT ITD est de former des cadres spécialistes de technologies et nanotechnologies appliquées à la santé, dans les domaines des sciences du médicament, du diagnostic, de la thérapie cellulaire et de l’ingénierie cellulaire et tissulaire associée à la conception de biomatériaux à visée prothétique. Les métiers visés concernent ceux d’ingénieurs d’étude et de recherche, d’ingénieurs en management, en R&D industrielle, d’Attaché de Recherche Clinique.
L’orientation QBM vise à former des professionnels qui s’orienteront vers le management de la qualité, l’assurance qualité ou contrôle qualité (métrologie, accréditation) dans le domaine de la santé et de la clinique. Ces qualiticiens auront acquis une expertise dans le médicament ou la thérapie cellulaire qui leur permettra de rejoindre par la suite les services d’établissements publics et semi-publics (laboratoires universitaires ou services hospitaliers) ou encore de s’intégrer dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
L’orientation RICR permet aux étudiants d’accéder, via une poursuite en doctorat, aux métiers de la Recherche académique ou dans l’industrie. Elle vise à former ces futurs chercheurs dans le domaine de la bioingénierie et des thérapies innovantes en santé, notamment en cancérologie ou en médecine régénérative, mais aussi dans tout autre contexte pathologique. La formation pluridisciplinaire de ce Master a pour but de donner aux futurs chercheurs des bases solides sur les nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques afin qu’ils puissent s’adapter tant à l’environnement académique qu’à l’environnement du secteur privé.
A l’issue du Master 2, les étudiants peuvent :
- réaliser une thèse d’université en France ou à l'étranger ;
- acquérir une double formation (création d'entreprises, droit des brevets, commerce et marketing..);
- intégrer les secteurs Recherche et Développement notamment des industries de la santé, pharmaceutiques et cosmétiques, hôpitaux, agences nationales de santé (Biomédecine, ANSM, AFSSA…)
Retrouvez toutes les informations sur l'inscription et l'admission en master sur le site de l'Université de Lorraine
- En M1 : entrée sur dossier, ou dossier et entretien
- En M2 : entrée sur dossier
- Pour les étudiants issus des filières santé ayant pour projet professionnel la préparation d’un Doctorat : un Stage d'Initiation à la Recherche (SIR, 8 semaines minimum) effectué avant l’entrée en M2 est fortement recommandé.
La validation des acquis de l'expérience permet l'obtention de tout ou partie d'un titre ou d'un diplôme. En savoir plus.
Stage de M1 pouvant être réalisé à l’étranger
Objectifs de mise en place, au cours du contrat, de 3 conventions de collaborations/partenariats pédagogiques, notamment avec des partenaires identifiés au Canada (Québec), en Chine (Wuhan), en Suisse (Bâle) et au Maroc (Agadir)...
Synthétiser un ensemble de documents et d'informations afin de mettre en place une démarche ou un protocole d’étude rigoureux et contrôlé, en fonction d’impératifs réglementaires et/ou scientifiques
Savoir communiquer et valoriser à l’oral et par écrit, en public et/ou avec des spécialistes, la démarche et les résultats de travaux et/ou de recherches réalisés individuellement et/ou en groupe
Connaître l’environnement afin de valoriser ses recherches ou ses travaux en relations avec les acteurs en ingénierie de la santé
Mobiliser un ensemble de connaissances fondamentales en sciences de l’ingénieur et en sciences disciplinaires pour exercer différentes fonctions d’ingénierie dans l’environnement professionnel des méthodes et des technologies du domaine (conception et développement, marketing et vente, application et installation, maintenance et qualité…)
Assurer le contrôle de la qualité et de la sécurité de produits ou de personnes, et mettre en place les démarches de prévention, d’assurance qualité et/ou d’hygiène et sécurité dans le respect de la réglementation en vigueur
A l’issue du M2, les étudiants ont la possibilité de poursuivre en Doctorat. Grâce à des partenariats industriels forts (pharmaceutiques, technologies médicales), d'autres étudiants s’engagent dans la vie professionnelle (insertion directe en tant qu’ingénieur ou cadre; emplois-types décrits ci-dessous).
Types d'emplois accessibles:
- Ingénieurs d'application, d'études
- Ingénieurs méthodes et essais
- Ingénieurs process
- Assistants et cadres en recherche appliquée
- Chargés de missions en recherche et développement
- Attachés, Assistants de recherche clinique
- Assistants d'études, de recherche-développement, chefs de produit
- Cadres responsables du Management de la Qualité, de l’Assurance Qualité ou du Contrôle Qualité (métrologie, certification, accréditation) dans les industries de la santé, pharmaceutiques et cosmétiques, hôpitaux, laboratoires d’analyses publics ou privés
- Chargés de recherche et développement dans des organismes privés, EPST, structures universitaires, hospitalières, fonctions d’enseignant-chercheur ou chercheur dans les universités, organismes de recherche (INSERM, CNRS, INRA…), hôpitaux universitaires, sous réserve de la soutenance d’une thèse d’université